Présentation

Bonjour,

Je m'appelle Benoit Malbert, je suis maréchal ferrant depuis 27 ans.

Depuis tout petit, j’ai toujours voulu être en contact avec les animaux. J’ai attrapé le virus des chevaux en allant régulièrement chez un ami de la famille qui pratiquait toutes les disciplines équestres. J’ai donc tout essayé. Un jour, lorsque j’avais 13 ans, le maréchal ferrant est venu travailler. Je l’ai aidé et ça a été le coup de foudre immédiat, comme une évidence. Je savais que je ferai ce métier et rien d’autre.

En quoi consiste mon métier ?

 Etre maréchal, c’est redonner au cheval le confort de ses allures naturelles. On lui met des chaussures adaptées pour qu’il puisse être à l’aise. On travaille sur son bien-être. Rien n’est plus satisfaisant que de voir un animal étriqué qui, au fur et à mesure des ferrures, s’améliore et se sent mieux. L’angle naturel du pied doit être respecté.

La règle d’or ? Ne pas aller contre l’aplomb naturel. Juste éviter qu’il s’empire. Corriger sans jamais aller ni trop vite, ni trop fort.

Ferrer reste un savoir-faire qui existe depuis des siècles. Mais toutes ses années d'expériences m'ont permis d'apprendre des cas chaque jour sur le terrain.

L’évolution des techniques est permanente. Et puis, pour les vétérinaires, un maréchal n’est plus aujourd’hui un simple exécutant mais un partenaire avec qui on dialogue. Cette communication enrichit énormément le savoir. J'observe de près toutes les innovations et les met en pratique pour le confort de votre cheval.

Maréchal Ferrant
Maréchal Ferrant A

Qu’est-ce qu’une de mes journée-type ?

La journée de travail commence au lever du soleil et finit au coucher. Je pars pour une tournée qui inclut minimum trois écuries différentes, dans un secteur déterminé à l’avance. Je parcours plus de 40 000 km/an, c’est beaucoup. Les maréchaux qui travaillent dans le secteur des courses sont plus sédentaires. Dans les chevaux de sport, la diversité de lieu rend mon travail très enrichissant.

Quels sont mes relations avec les propriétaires ?

Pour bien travailler, il faut avant tout être à l’écoute. Pour moi, le cheval doit avoir une équipe autour de lui.

Il faut parler pour ne rien rater. Avec le propriétaire, le vétérinaire, le coach, le groom. Le propriétaire reste celui qui paye, et son avis doit être pris en compte.

Lorsqu’on rencontre un problème, je veux  bien comprendre ce que l’on attend de moi. Après seulement, je donne mon point de vue.

Je n’ai pas l’impression de m’effacer, parce que de toute façon, à la fin, c’est le cheval qui parle. La meilleure réponse doit être concrète. Pour être crédible, il faut apporter une amélioration.

Maréchal Ferrant
Ferrure juin